La Côte d’Ivoire pleure la perte d’un pilier de la justice avec le décès de Mamadou Koné, ex-président du Conseil Constitutionnel. Son départ laisse un vide immense dans le paysage juridique ivoirien et suscite une profonde tristesse parmi ses collègues, amis et concitoyens. Mamadou Koné s’est éteint ce lundi 8 avril 2024 à l’âge de 72 ans. Né le 18 septembre 1952 à Boundiali, il laisse derrière lui un héritage remarquable dans le domaine de la justice et de la magistrature.Diplômé de l’École nationale de la magistrature de Paris en 1980, il est sorti major de sa promotion, annonçant ainsi le début d’une carrière vouée à l’excellence et à la défense des principes juridiques fondamentaux.
Une Carrière au service de la Justice
Après avoir obtenu son diplôme, Mamadou Koné a occupé plusieurs postes stratégiques au ministère de la Justice, devenant notamment directeur de cabinet et ministre d’État puis Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme. Son engagement sans faille pour la justice et les droits de l’homme a marqué chacune de ses fonctions, contribuant ainsi à l’évolution positive du système judiciaire ivoirien.
En 2015, Mamadou Koné a été nommé président du Conseil constitutionnel. Et où il a exercé avec intégrité et compétence ses fonctions jusqu’en juillet 2023. Son mandat au sein de cette institution clé a été marqué par une défense acharnée des principes constitutionnels et des droits des citoyens ivoiriens.
Président du Conseil Supérieur de la Magistrature
Sa reconnaissance et son expertise ont été une nouvelle fois saluées en juillet 2023 lorsqu’il a été nommé président du Conseil supérieur de la Magistrature. Cette nomination témoigne de la confiance et du respect qu’il a suscités tout au long de sa carrière, et de son engagement continu pour la justice et l’éthique au sein de la magistrature.
Au-delà de ses accomplissements professionnels, Mamadou Koné était également un homme de famille, marié et père de quatre enfants. Son héritage ne se limite pas à sa carrière juridique brillante, mais aussi à sa capacité à transmettre son savoir et son engagement à la nouvelle génération de juristes et de magistrats.
