Aïcha Ouattara est titulaire d’un master en lettres modernes de l’Université
Félix Houphouët Boigny. Cette écrivaine de 27 ans est engagée dans la défense
de la cause des femmes. Elle a été révélée sur le plan national et international,
lors du dernier Salon International du Livre d’Abidjan (SILA), à la suite de la
visite du Président Alassane Ouattara sur son stand. Le Tamtam Parleur revient,
avec l’écrivaine, sur sa carrière et ses projets.
Le Tamtam Parleur : Quel est votre parcours littéraire?
Aïcha Ouattara : J’ai été double lauréate aux concours Regina Yaou de nouvelles et Madeleine Tchicaya dans les genres poétique et théâtral. Je suis co-auteure du collectif ‘’Un labyrinthe sans issue’’ et auteure de 3 livres intitulés ‘’Les remords de Mirya’’, ‘’Sous le poids de la tradition’’ et ‘’ Le péché d’être une femme’’. En 2023, mon premier livre ‘’Les remords de Mirya’’ a remporté le grand prix Zio Moussa, dans la catégorie meilleur livre de la région du Gontougo.
Pourquoi avoir choisi de défendre la cause de la femme à travers vos livres?
J’estime que les droits des femmes ne sont toujours pas respectés. Il est plus que temps de libérer les femmes de toutes ces prisons sociétales et culturelles. Les femmes qui souffrent dans le silence ont besoin de soutien et de quelqu’un pour les défendre.
Au Salon International du Livre d’Abidjan (SILA) 2024, le Président de la République, Alassane Ouattara, a visité votre stand et vous a même appelé
sa petite-fille. Après cet événement, qu’est-ce qui a changé dans votre vie?
J’ai eu un peu plus de reconnaissance. Ça m’a fait de la publicité car ça a permis de faire la promotion de mon livre ‘’Le péché d’être une femme’’, que j’ai dédicacé au Président.

Quels sont vos projets littéraires futurs?
En plus de mes trois livres, j’ai deux autres en édition. Chaque année, je lance un concours littéraire qui permet de faire montrer l’importance du livre et de donner l’amour du livre aux jeunes. Aussi, à travers ma page Facebook ‘’Aïcha Ouatt off ‘’, j’utilise les réseaux sociaux pour parler de l’importance du livre. Ainsi, chaque mercredi, sur ma page, je pose des questions sur la littérature et les gagnants remportent des livres. Cette rubrique littéraire qui consiste à utiliser les réseaux sociaux pour faire la promotion de la littérature s’intitule: ‘’Qui veut gagner des bouquins ‘’, un jeu concours initié par moi-même.
Pouvez-vous nous citer votre meilleur souvenir de jeune écrivaine ?
Mon meilleur souvenir c’est ma rencontre avec le président de la République sur mon stand au SILA 2024 et de lui avoir dédicacé mon livre.
Entretien réalisé par Bachir Rayan TOURE