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dimanche 9 février 2025
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Eco-finance : Comment choisir sa banque ?

Nouveaux salariés, investisseurs, doivent être suffisamment informés avant de choisir leur établissement bancaire.

Il existe, selon les spécialistes, quatre types de banque : les  banques commerciales (établissements de crédit effectuant des opérations de banque avec les particuliers, les entreprises et les collectivités), les banques d’investissements (qui ont pour mission de conseiller et d’accompagner les clients fortunés de grandes entreprises, voire des Etats, dans leurs activités et leurs investissements financiers), les banques d’affaires (qui proposent différents types de services aux grandes entreprises) et les banques centrales (institutions chargées par l’Etat du pays où ils se trouvent de décider et d’appliquer la politique monétaire). Selon l’analyste financier Serge Yapo Aboua, les critères de choix d’une banque en tant que travailleur et nouveau salarié sont notamment, les types de produits financiers proposés (épargne, crédit), la qualité du service (en ligne ou physique), la proximité des agences, les frais de tenue ou de gestion de comptes, la réputation de la banque, les agios (ensemble de frais perçus par une banque à l’occasion d’opérations régulières) qui diffèrent d’une banque à une autre. « Ils sont décisifs dans le choix d’une banque pour un fonctionnaire. Ils doivent être adaptés aux besoins du client qui tiennent souvent compte de la proximité des agences dans la localité où il se trouve », indique-t-il.

Au-delà du caractère national ou international de la Banque, poursuit le spécialiste, il est important que la banque retenue puisse accompagner effectivement à hauteur du montant sollicité mais aussi par des conseils financiers avisés. « Nous pouvons par patriotisme porter notre choix sur une banque nationale qui peut présenter des défauts de liquidités ou même pas assez outillée sur notre investissement. La question à se poser est quelle est la structure bancaire capable de m’accompagner dans mon investissement pour un partenariat gagnant-gagnant », suggère-t-il. Les microfinances étant perçues comme des institutions qui fournissent un ensemble de produits financiers aux personnes exclues du système financier classique ou formel, sont vivement déconseillées par Serge Yapo. « Conseiller une microfinance comme banque à un travailleur n’est pas à son avantage, vu qu’il n’est pas la cible de la microfinance », a-t-il souligné.

Le choix d’une banque en tant qu’investisseur pour lui, devrait observer certains aspects dont le taux d’intérêt et les garanties demandées, le temps d’étude de dossier de crédits, du type d’investissement (immobilier, industriel). « En effet, il faut se rassurer que la banque sur laquelle se portera votre choix peut ou a l’habitude d’accompagner le type d’investissement dans lequel vous vous situez », a-t-il ajouté.

L’analyste financier n’a pas manqué d’indiquer que les assurances imposées aux souscripteurs (aux crédits bancaires) sont une sorte de parachutes pour la banque si les souscripteurs sont dans l’incapacité de tenir leurs obligations de remboursement.

A l’en croire, « ces assurances augmentent sensiblement les montants périodiques du remboursement, mais à la fin de la durée du prêt, la somme collectée par ces derniers revient aux souscripteurs. Donc cela peut être considéré comme un avantage ».

MK

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