Huit films ivoiriens sont à l’affiche de la 28e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (Fespaco). Ce rendez-vous du grand écran se déroulera du 25 février au 4 mars 2023, avec pour thème « Cinémas d’Afrique et culture de la paix ».
Au rendez-vous continental du 7e art à Ouagadougou (Burkina Faso),la Côte d’Ivoire sera représentée avec huit productions. Dans la catégorie documentaire long-métrage, la Côte d’Ivoire est présente avec le film « Je reste photographe » d’Ananias Léki Dago. Dans la catégorie série télévision, nous avons quatre films. Il s’agit de « Ici C Babi » de Boris Oué, « Obatanga » d’Alex Ogou, « Syndicat », de Nouka Gilbert Assi et « Un Homme à marier » de Jean-Jules Porquet. En ce qui concerne la sélection officielle des films des écoles de cinéma, la Côte d’Ivoire part avec un film sur 22 sélectionnés, à savoir « Les adoratrices du Boson » d’Othniel Bonzi de l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication – Polytechnique (ISTC – Polytechnique). Dans la catégorie films d’animation, la Côte d’Ivoire sera à Ouagadougou avec deux films : « Impa le sang-mêlé » de Bomale Christian Hermann Kouamé et « Kwaba » de Pierre-Marie Sindo.
Pour cette édition du FESPACO, 170 films – sur 1.200 – ont été sélectionnés, dont 15 en lice pour l’Etalon d’or de Yennenga. Les films sélectionnés, a indiqué le délégué général du FESPACO, Moussa Alex Sawadogo, sont répartis dans onze sélections. Le film d’ouverture de cette édition est une œuvre cinématographique du Burkinabo-Nigérian de la diaspora, Oyéjidé Walé intitulé « Bravo, Burkina ».
Les 15 films en lice pour l’Etalon d’or
15 films sont en lice pour l’Etalon d’or. Ce sont les films « Abu Saddam » de la réalisatrice Nadine Khan de l’Egypte ; « Ashkal » de Youssef Chebbi de la Tunisie; « Bantú Mama » d’Ivan Herrera de la République Dominicaine ; « Mami Wata » de C.J. « Fiery » Obasi du Nigéria ; « Maputo Nakuzandza » d’Ariadine Zampaulo du Mozambique ; « Mon père, le diable » d’Ellie Foumbi du Cameroun ; « Our Lady of The Chinese Sho » d’Ery Claver d’Angola ; « Shimoni » d’Angela Wamai du Kenya ; « Simin Zetwal/Regarde les étoiles » de David Constantin d l’Ile Maurice ; « Sira » d’Apolline Traoré du Burkina Faso ; « The Blue Caftan/Le bleu du Caftan » de Maryam Touzani du Maroc ; « The Last Queen/La dernière reine » de Damien Ounouri de l’Algérie ; « The planters plantation/La Plantation des planteurs » de Dingha Eystein Young du Cameroun ; « Under the figtrees/Sous les figues » d’Erige Sehiri de la Tunisie ; « Xalé, Les blessures de l’enfance » de Moussa Sène Absa du Sénégal. Comme on peut s’en apercevoir, la grande absente à la conquête du graal est la Côte d’Ivoire. Aucun film ivoirien n’est donc en lice pour la conquête de l’Etalon d’or.
M’Bah Aboubakar