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samedi 15 février 2025
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Noix de cajou: le prix en hausse, à 425 francs le kilo

Le prix minimum bord-champ de la noix de cajou est fixé à 425 francs CFA. Cette annonce officielle a été faite par le ministre de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, à la faveur du lancement de la première édition des « Journées nationales du producteur du coton et de l’anacarde », ce vendredi 17 janvier 2025.

« J’ai l’honneur et le plaisir de vous annoncer que le prix minimum de la noix de cajou bien séchée et bien triée pour la campagne 2025 est fixé à 425 francs CFA le kilogramme… », a annoncé le ministre Adjoumani. Ce prix est en hausse de 54% par rapport à celui de la campagne précédente qui était à 275 francs CFA le kilo. Selon le ministre de l’Agriculture, c’est un sacrifice que vient de consentir l’État de Côte d’Ivoire qui va permettre aux producteurs d’engranger un supplément de revenus de 173 milliards de francs CFA. Toujours selon le chef du département de l’Agriculture, ce sont globalement 489 milliards que vont se distribuer les producteurs d’anacarde, estimés à plus de 450.000 individus, selon le Conseil du coton et de l’anacarde. Ces efforts de l’État de Côte d’Ivoire s’inscrivent dans une dynamique visant à valoriser davantage la filière anacarde, secteur stratégique selon le ministre Adjoumani.
Le vice-président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, a rappelé que de 2014, date de démarrage de la mise en œuvre de la réforme, à 2023, les revenus perçus par les producteurs de coton, ont oscillé entre 73 milliards et 166 milliards de FCFA, selon l’impact des aléas climatiques sur la production. Sur la même période, ceux des producteurs d’anacarde ont oscillé entre 171 milliards de F CFA et 508 milliards de F CFA, selon la conjoncture nationale et internationale.


De ces quatre axes stratégiques


Si des efforts sont faits pour dynamiser la filière du coton et de l’anacarde, des défis restent à relever. Au regard de ces défis, le Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Mamadou Berté, a défini quatre stratégies pour porter la vision de sa structure. Pour Mamadou Berté, il est important de permettre aux producteurs des filières coton et anacarde de vivre décemment et durablement des revenus de leur production, tout en améliorant la contribution des filières coton et anacarde au PIB, à travers l’accroissement de la valeur ajoutée. Aussi, selon le manager, il est nécessaire de consolider la structuration et la professionnalisation des acteurs des chaînes de valeurs du coton et de l’anacarde. Et cela, non sans renforcer la gouvernance des filières coton et anacarde.
Avec plus de 450 000 producteurs d’anacarde et entre 120 000 et 140 000 producteurs de coton, selon les campagnes, ces filières portées, selon le Directeur général, par de valeureux acteurs méritent la reconnaissance.


L’identification des exploitants et exploitations d’anacarde est lancée!


L’initiative « vise à constituer une base de données fiable, indispensable pour optimiser l’allocation des ressources », a fait savoir Mamadou Berté, avant d’ajouter qu’elle permettra de renforcer les opérations de traçabilité, d’améliorer les services aux producteurs et de favoriser l’inclusion financière au sein de la filière. Selon le premier responsable du Conseil du coton et de l’anacarde, l’identification des exploitants et exploitations d’anacarde sera conduite suivant une phase pilote et deux phases élargies qui permettront de toucher progressivement l’ensemble des zones de production.

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