Quand approchent la fête de Noël et la fin de l’année, de nombreux parents veulent faire plaisir à leurs enfants en leur offrant les cadeaux de leurs choix, ignorant, quelques fois, la portée ou l’influence de ceux-ci sur le développement de l’enfant.
Offrir un cadeau à son enfant ne constitue pas un problème, c’est le cadeau en lui-même et l’usage que l’enfant en fait qui peut être préoccupant. En effet, il y a des cadeaux qui ont une influence négative sur l’enfant et ne sont pas du tout recommandés pour lui qui besoin de repère et d’évoluer dans un environnement sain. Pourtant, le cadeau doit favoriser l’apprentissage, être un moyen de développement de capacités et aptitudes chez l’enfant le tout en le divertissant de sorte qu’il soit épanouie. A l’approche de la fête de Noël et de la fin de l’année, il est important d’orienter les parents dans leurs choix. Il est tout à fait légitime pour des parents d’offrir des cadeaux à leur enfants surtout en cette période qui en fait une coutume. Cependant tous les cadeaux ne sont pas bons à offrir.
Les cadeaux à proscrire
Nombreux sont ces cadeaux qui ont une incidence négative sur la vie des enfants, sur leur santé et sur différents domaine de leur vie, à en croire Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie. C’est le cas de la tablette pour enfant. Les tablettes, même éducatives, ne profitent pas aux enfants en bas âges. L’exposition très prématurée des enfants aux écrans tactiles a un impact négatif sur sa santé surtout avec le fait qu’ils soient en contact direct avec les ondes électromagnétiques, estime Serge Tisseron, par ailleurs membre de l’Académie des technologies et du Conseil national du numérique (CNNUM) française.
Le pistolet factice : bien qu’inoffensif en apparence, le pistolet va à l’encontre des valeurs prônée dans la société dans laquelle nous vivons. Ce genre de jouet aussi ludiques soient ils peuvent susciter un caractère de violence chez l’enfant qui en grandissant peut s’avérer être un danger pour son entourage.
Le téléphone portable : c’est une réelle menace pour l’enfant. L’utilisation du téléphone l’expose non seulement aux contenus pornographiques, aux images violentes mais aussi au cyber harcèlement qui est de plus en plus courant selon l’institut CSA Research, institut de référence des études marketing et d’opinion dans le monde.
Quelques orientations pour le choix des cadeaux
Avant d’offrir un cadeau à son enfant il y a, selon les spécialistes de l’enfance, un facteur important à prendre en considération par les parents. Il s’agit de l’âge. L’enfant étant en pleine évolution a besoin à chaque étape d’un cadre adapté et de jouets appropriés. Ainsi, de 4 à 12 mois, c’est l’âge de l’exploration, un âge auquel l’enfant fait des découvertes et fait montre de curiosité. A ce niveau, hochets et tapis d’éveils seront les bienvenus et puisqu’ils mâchouillent également tout ce qu’ils trouvent, les animaux en caoutchouc ou autres jouets adaptés seront les préférés, surtout s’ils font en plus du bruit quand on appuie dessus.
De 1 à 3 ans, c’est à cet âge que les petits se mettent à marcher. Il faut alors opter pour un camion ou des jouets sur roulettes. Sans oublier des livres pour apprendre les noms des objets qui les entourent.
De 3 à 5 ans. A cette étape les capacités intellectuelles des enfants se développent à la vitesse « grand V ». L’enfant est attiré par les jeux d’imagination, d’observation et de mémoire. Il faut donc lui offrir les jeux favorisant le développement de plusieurs habiletés comme sa capacité d’attention, sa mémoire, son esprit logique, et même sa motricité fine.
De 6 à 10 ans, l’école primaire ayant commencé, les parents doivent choisir des jouets pour aider l’enfant à grandir et à se projeter dans l’avenir. A savoir des jeux de vocations (kit médecine, esthétique, sports, chimiste) des livres, ou encore des jeux de société. De 10 à 13 ans c’est la préadolescence, vous choisirez le bon cadeau en ciblant les passions de l’enfant.
Il est sain d’offrir des cadeaux à son enfant, mais cela ne signifie pas qu’il faut lui donner tout ce qu’il désire car son bien être constitue une priorité. Le plus important est de partager des moments privilégiés avec l’enfant et le rendre heureux.
Madjara GNAMBA