La région du Béré couvrant les départements de Kounahiri, Dianra, Mankono, fait partie des locomotives de l’anacarde de qualité en Côte d’Ivoire. Un modèle de réussite encourageant pour la région qui a produit, en 2024, 188.000 tonnes de noix de cajou, selon Coulibaly Adama, délégué régional du coton et de l’anacarde dans le Béré. C’est d’ailleurs à juste titre que les experts du Conseil du coton et de l’anacarde y étaient, ce jeudi 6 février, pour sensibiliser les producteurs aux bonnes pratiques culturales.
De 116.000 tonnes de cajou en 2019, les producteurs d’anacarde de la région du Béré sont passés à 188.000 tonnes, en 2024. Un bon quantitatif qui fait de cette zone la première région productrice de noix de cajou en Côte d’Ivoire, depuis cinq ans. C’est ce qui ressort des mots du délégué régional du coton et de l’anacarde de cette localité. Il explique ces performances par le fait que les producteurs ont non seulement mis en pratique les consignes des experts du Conseil du coton et de l’anacarde sur les bonnes pratiques culturales, mais aussi et surtout, ils ont adopté la formule de la réhabilitation des vergers. Cette technique consiste à réduire les vergers des plantations afin de respecter la règle des dix mètres qui doivent séparer chaque verger, soit cent pieds pour un hectare, afin de permettre leur aération. La mise en application de ces techniques a permis à la région du Béré d’obtenir de très bons résultats avec un indice de qualité excellent qui se situe entre 49 et 50. L’indice le plus excellent étant à 55. La Directrice de la production du Conseil du coton et de l’anacarde, Dr Mariam Ouattara, s’en est d’ailleurs félicitée, en reconnaissant le mérite des producteurs de Béré. En conduisant la délégation du Conseil du coton et de l’anacarde, dans le village d’Adamasso, région du Béré, ce jeudi 6 février, Dr Ouattara et toute l’équipe d’experts ont réitéré leur volonté de voir les producteurs de cette zone continuer d’allier quantité et qualité. Cela passe impérativement par la mise en pratique des techniques culturales, seules conditions pour améliorer la qualité de la production de cette région qui compte plus de 40.000 producteurs.