120 producteurs venus de neuf villages dans la circonscription de Dikodougou à Korhogo ont été formés par les experts du Conseil du coton et de l’anacarde sur les bonnes pratiques culturales afin d’améliorer la qualité de leurs productions.
« Nettoyez régulièrement vos champs et surveillez-les, si vous voulez avoir des productions de qualité », n’a cessé de répéter le Coordinateur national des filières coton-anacarde, mangue et foresterie à l’ANADER, Soro Kolotcholoma, aux producteurs. L’expert commis par le Conseil du coton et de l’anacarde a insisté sur les techniques culturales qui consistent à laisser tomber les fruits pendant la récolte, avant de les ramasser, à faire la séparation de la noix à l’aide d’une ficelle et à passer au séchage sur une claie de 1,20 m de hauteur pour une bonne aération du stock séché. Il a rappelé que la noix à la récolte a un taux d’humidité de 14%. Le séchage permet de revenir à un taux requis qui est compris entre 7 et 8%. C’est pour cela que le coordonnateur a encouragé les producteurs à bien sécher leurs productions au risque de les voir pourrir à la conservation.
Selon l’expert, l’égrenage qui est une phase très importante, permet de déterminer la qualité de son stock en comptant le nombre de noix au kilo. « Si vous comptez 150 noix au kilo, c’est que votre produit est de bonne qualité. Au-delà de 150 noix, il y a forcément des noix défectueuses qu’il faut retirer », a expliqué le coordinateur national des filières coton-anacarde. Pour lui, le bon triage est le passage obligé qui permet aux producteurs d’atteindre la qualité afin de vendre sereinement leurs productions au prix bord champs qui, rappelons le, est passé de 275 FCFA en 2024 à 425 FCFA cette année.
Après plus de deux heures de formation pratique sous des anacardiers, ce mercredi 5 février, les producteurs des villages de Karafiné, Nogounonkaha, Sionhonakaha, Kadioha, Dokakaha…sont repartis satisfaits avec la ferme conviction d’appliquer ces bonnes pratiques.