La responsabilité sociétale des entreprises était au centre d’un atelier de formation à l’endroit des acteurs de la filière de l’anacarde. À l’entame de cet atelier, le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Mamadou Berté, a rappelé les enjeux du respect des principes de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) pour un pays qui poursuit l’ambition d’avoir le label « Cajou de Côte d’Ivoire ».
« La RSE dans l’industrie du cajou n’est pas seulement une opportunité, elle est une nécessité », a fait savoir Mamadou Berté, le directeur général, qui a rappelé la vision RSE du Conseil du coton et de l’anacarde. Celle-ci se déroule en quatre points que sont : l’amélioration des conditions de vie des producteurs, la promotion de la durabilité environnementale, l’industrialisation locale et la création d’emplois et la certification et la traçabilité dans la filière. Après avoir rappelé que son institution élabore déjà une politique RSE, le directeur général a appelé à l’engagement et à la responsabilité des unités de transformation bénéficiaires de ce programme RSE. Pour le directeur général, l’ambition que poursuit le pays d’avoir une marque labellisée « Cajou de Côte d’Ivoire » passe nécessairement par la compréhension et l’application de la politique RSE. C’est d’ailleurs pour cela que les acteurs et opérateurs de la filière de l’anacarde ont été instruits en la matière le jeudi 28 novembre 2024, au Centre d’innovations et de technologies de l’anacarde de Yamoussoukro.
Il est bon de noter que ce programme est à sa deuxième phase. La première ayant été conduite de 2020 à 2024. Aussi est-il pertinent de savoir que la RSE regroupe l’ensemble des pratiques mises en place par les entreprises, dans le but de respecter les principes du développement durable (social, environnemental et économique).