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samedi 5 octobre 2024
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Banques commerciales: Un client dénonce la qualité du service

Des banques commerciales en Côte d’Ivoire ne réserveraient pas un traitement privilégié à leurs clients. C’est le constat fait par docteur Issa Sangaré Yeresso dans une publication disponible sur ses réseaux sociaux.

Dans les banques commerciales, les clients sont tout sauf rois. Les clients sont vulgairement martyrisés : Tout commence à l’entrée de ces établissements, sous l’accablant soleil ou les pluies diluviennes ces officines de commerces d’argent vous parquent sous des bâches de fortune à attendre d’interminables minutes. Devant toutes les banques commerciales sans considération aucune,  les clients sont assis et debout comme des chômeurs en quête d’emplois. La plupart du temps, les vigiles remplacent les employés de banques dans certaines tâches. Le service est très lent, le personnel par souci d’économie est insuffisant. 

Une  fois à l’intérieur de ce qui ressemble dans la pratique à une boutique «mauritanienne» ou une officine de change de monnaies de quartier , vous étouffez. Ces grandes enseignes  BNI, SIB ,SG ex SGB, BANK OF AFRICA, NSIA, etc…se logent dans de petites salles. 

Assis, vous êtes à la merci des caissières et caissiers qui eux-mêmes sont victimes de machines « CHINE-TOC» qui bugguent à chaque instant et d’un réseau internet intermittent capricieux. 

« YA PAS INTERNET, YA PAS INTERNET …C’est le refrain d’excuses presque chaque jour. 

L’attente est pénible et très énervante. Vous n’avez pas le choix, car ces banques commerciales se sont également dotées à moindre coût de machines pacotilles pour les guichets automatiques extérieurs qui sont en panne 5 jours sur 7 ou manquent de liquidités. Alors que celles-ci sont censées soulager les caisses intérieures, elles retiennent ou débitent abusivement les cartes bancaires. 

Tout le fonctionnement administratif de ces banques commerciales est conçu pour enquiquiner les clients. Le client a la nette impression de quémander son propre argent. Surtout, ne demandez pas de prêt ; vous serez englouti dans un crédit «revolving» ( crédit, endettement et remboursement, reendettement ; un serpent qui se mord la queue) au taux  peu flatteur. Exactement comme chez les « margouillats », ces Haoussa, Zamanama, Nago usuriers qui,  en complicité avec certains agents de ces banques, endettent, étranglent les fonctionnaires jusqu’à étouffement. Ces officines d’encaissement et de stockage d’argent ne sont des banques que de nom. Elles ne jouent pas le rôle de banques. Elles ne financent pas les projets des « petites gens » . Elles ne prennent aucun risque. La communication externe de ces banques commerciales est à revoir :

Les services en ligne sont risquées et fonctionnent très mal. Les standards téléphoniques et téléphones mobiles sonnent dans le vide. Et pourtant, que de prélèvements sur les comptes des clients! Tous les services pourtant pas satisfaisants  sont facturés chère. À CE RYTHME, N’EST- IL PAS MIEUX DE GARDER NOTRE ARGENT SOUS NOS MATELAS ???

La communication interne de ces banques commerciales est pire que la communication externe. Priez Dieu Le Tout Puissant pour ne pas être coincé; il n’y a pas d’urgence… vous serez déçus. vous ne trouverez pas d’oreilles attentives.

Pour rendre commodes les démarches, en principe les clients d’une banque peuvent effectuer toutes les opérations dans toutes les agences sur le territoire national ; oui mais au prix de maintes tracasseries : Au même titre que plusieurs clients,  ce jeudi 2 mai 2024, j’ai attendu plus d’une heure pour un retrait : parce que l’agence BNI RIVIERA 3 a envoyé un message à l’agence BNI  palmeraie gestionnaire de mon compte pour autorisation de paiement de 8h30 à 9h45 l’agence BNI palmeraie n’a pas répondu au message interne de BNI À BNI. ET LES GESTIONNAIRES SONT INJOIGNABLES SUR AUCUN  DES TÉLÉPHONES FIXES ET MOBILES . Vous pouvez si vous voulez, à l’aide d’un huissier de justice, tester les standards téléphoniques  des grands services publics et privés de Côte d’Ivoire. Les 98% ne répondent pas (…).

Dr. Issa Sangaré Yeresso, Prix international de journalisme Université Aix Marseille, chevalier de l’Ordre de la culture.

NB/ Le chapô et la titraille sont de la rédaction 

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