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mercredi 23 octobre 2024
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Littérature : Jean Marc Ehoué raconte Dan Moussa

« Alfred Dan Moussa, Une vie et une passion pour le journalisme » le livre de Jean Marc Ehoué, publié aux Nouvelles éditions Balafons, retrace le parcours personnel et professionnel du journaliste chevronné Alfred Dan Moussa.

C’est une biographie – signée Jean Marc Ehoué – qui lève le voile sur le parcours personnel et professionnel du Directeur général de l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication – Polytechnique (ISTC P), Alfred Dan Moussa. Intitulée « Alfred Dan Moussa, Une vie et une passion pour le journalisme », l’œuvre brosse le portrait du premier docteur en journalisme de Côte d’Ivoire, de sa naissance dans le village de Glolé (dans l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire), à la Direction générale de l’ISTC Polytechnique, en passant par ses classes à Man, Abidjan, Lille et sa carrière à Fraternité Matin.

La plume simple et le style alerte, Jean Marc Ehoué, lui-même journaliste, a voulu, à travers cet ouvrage, immortaliser celui qu’il considère comme son mentor, pour l’avoir côtoyé pendant une dizaine d’années.

C’est depuis son enfance qu’Alfred Dan Moussa – né le 1er janvier 1955 entre les mains des matrones, loin de la maternité – caresse le rêve d’être journaliste, nous révèle l’auteur. « Il se plaisait à rendre compte des compétitions sportives inter-villages, le lendemain des matches. Son journal tantôt sportif, tantôt intime, était baptisé L’œil a vu », relate Jean Mars Ehoué. Après sa licence en Lettres Modernes, Alfred Dan Moussa bénéficie d’une bourse de l’Etat pour une formation à l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille, en France. Deux ans plus tard, il décroche son diplôme, l’équivalent d’une Maîtrise ou d’un Master 2. « Alfred Dan Moussa décide d’aller plus loin, mais il n’a pas les moyens », raconte l’auteur. Sans aide, il décide néanmoins de continuer les études. Etudiant le jour, gardien la nuit et les jours fériés, il obtient le doctorat avec une mention « très bien », après deux ans de dur labeur. Le doctorat en poche, Dan Moussa revient en Côte d’Ivoire et intègre Fraternité Matin, le quotidien gouvernemental. Il y gravit tous les échelons jusqu’à sa retraite en 2010.

Au cours de sa vie professionnelle, Dan Moussa a activement milité pour une régulation du journalisme. La création, en 1995, de l’Observatoire de la Liberté de la Presse, de l’Ethique et de Déontologie (OLPED), dont il fut le premier président, s’incrit dans cette optique. Dan Moussa a également été président de l’Union internationale de la Presse Francophone (UPF), qui réunit 4.000 membres.

Les témoignages sur l’homme se résument en un triptyque : humilité, professionnalisme, travail. « Alfred Dan Moussa est un bon professionnel. Il a toujours accepté les critiques, bien qu’il produise de bons articles. Je n’ai pas été surprise des fonctions de direction qu’il a occupées dans le temps à Fraternité Matin. Promu à l’ISTC P en 2011, il est resté le même : humain, travailleur, grand bosseur », témoigne Rosine Diodan, une de ses ex-collègues.

Sandra KOHET

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