Le mardi 14 février, le conseil de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a arrêté plusieurs décisions importantes concernant l’avenir du football mondial.
L’instance dirigeante du ballon rond a notamment donné, au cours de cette rencontre, des précisions sur le futur format de la Coupe du monde des clubs. En remplacement du format actuel, une édition à 32 participants doit avoir lieu pour la première fois, en juin-juillet 2025, dans un pays qui reste à déterminer. La FIFA a également tranché concernant la répartition des places par continent. « Les clubs européens se taillent la part du lion avec 12 places et représenteront plus d’un tiers des participants à la compétition. L’Amérique latine obtient 6 places et l’Afrique devra se contenter de 4, autant pour l’Asie ainsi que l’Amérique du Nord et Centrale, une place pour l’Océanie et une autre pour le pays hôte », ont relaté les médias. Cette compétition ne sera plus annuelle, à partir de 2025,mais se tiendra tous les quatre ans. L’édition 2023 aura lieu en Arabie Saoudite, du 12 au 22 décembre prochain, avec la participation du Real Madrid de l’Espagne, le champion en titre.
Depuis que les clubs africains prennent part à cette compétition, tous ont quasiment déçu, à l’exception du TP Mazembe de la République Démocratique du Congo (RDC), en 2010 et du Raja Casablanca de Maroc, organisateur du tournoi en 2013, qui ont réussi à atteindre la finale. Entre 2014 et 2019, les différents champions d’Afrique successifs sont tous passés à côté de la plaque et se sont tous fait, chaque fois, éliminer dès le premier tour. Troisième en 2020 et demi-finaliste en 2021, comme cette année, Al Ahly d’Egypte qui n’a pas fait piètre figure cette année, n’était pas loin de l’exploit de TP Mazembe et de Raja.
Le rapport annuel 2022 approuvé
A l’occasion de ce Conseil, tenu mardi, la FIFA a approuvé le rapport annuel 2022. Il met en exergue les revenus records générés par cette instance sportive estimés à 7,6 milliards de dollars au cours du cycle 2019-2022 et qui lors de la période 2023-2026, devraient approcher la barre des 11 milliards des billets verts du pays de l’oncle Sam. « Les investissements sans précédent de la FIFA dans le football sont le résultat de notre transparence financière et constituent un exemple concret de la manière dont nous ambitionnons de rendre le football véritablement mondial », a déclaré Gianni Infantino, le président de la FIFA qui a fait un clin d’œil à la dernière fête planétaire vécue au Qatar, en décembre 2022. « Le succès retentissant de la Coupe du monde 2022 au Qatar a été essentiel pour permettre à l’instance d’accomplir sa mission vis-à-vis de ses associations membres et du monde de football, malgré les nombreux défis rencontrés au cours du cycle précédent, au premier rang desquels la pandémie de Covid-19 », a indiqué le patron du football mondial.
M’Bah A.