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mardi 25 novembre 2025
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Réseaux sociaux : Une dame humiliée obtient le soutien des internautes

L’histoire d’une Ivoirienne, qui aurait pu passer pour un banal fait divers des réseaux sociaux, la propulse de l’ombre à la lumière. Mahoua Bakayoko revient sur l’aventure de cette quinquagénaire, qui montre qu’il existe bel et bien des âmes sensibles sur la toile.

L’histoire débute par cette Ivoirienne âgée de 54 ans avec son voile  Maman Fally Tokoss , qui adore la musique de Fally Ipupa. La dame a pour délire sur sa page Tik-Tok de jouer la musique de son idole et de se trémousser. 

Habitante de Yopougon Andokoi, la femme mature (…) noie ainsi ses soucis, en profitant pour vendre ses produits cosmétiques, dans une boutique pratiquement vide. 

Sa dernière vidéo va faire 2 millions de vues ; c’est alors que commence son pugilat. Ponce Pilate, c’est le nommé Djo Papy , un personnage de la toile, qui n’hésite pas à recadrer la dame, selon lui, avec des injures blessantes. L’homme, coutumier des faits, déshabille de sa bouche ses victimes avec des grossièretés inacceptables.

En plus de s’attaquer à la dame , il n’épargne ni ses enfants, ni son mari, ni sa famille.

Profondément blessée, la dame riposte, au bord des larmes, et raconte les difficultés de sa vie. Ses douleurs, le drame de sa vie. Et la magie va opérer : ce qui était au départ des larmes touche le cœur des internautes et de Fally Ipupa lui-même. Des dons pleuvent. Des cadeaux arrivent pour remplir son magasin, des transferts d’argent. Fally, contacté par Makosso, promet de réagir, mais avant , il  l’invite à son prochain concert, et lui fait parvenir des dons en vivres. Djo Papy, you be you ! Et pourtant l’homme avait déjà eu maille à partir avec les autorités. « La parole est un poignard qui peut transpercer le cœur » !

Aujourd’hui, je voulais partager que de belles histoires.

Nous apprenons le mariage de la ministre Anne Désiré Ouloto, désormais Mme Lamizana. L’amour s’invite où il veut , quand il veut et cela sans tenir compte de ton statut. Heureux ménage  Mme la ministre

(…)

Mahoua S. BAKAYOKO (écrivain)

NDLR : Les titres et le chapeau sont de la rédaction.

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