Les progrès de la Côte d’Ivoire ont été présentés par Franck Anderson Kouassi, conseiller spécial du directeur général, Berté Mamadou, à la 18e Conférence annuelle et exposition du Cajou qui a eu lieu à Cotonou, au Bénin.
Le conseiller spécial, accompagné de Karim Berthé et Bangali Soumahoro, respectivement directeur de la transformation et du CITA, a éclairé les participants sur les progrès réalisés par la Côte d’Ivoire, en l’espace de 10 ans, dans l’industrie du cajou. Aujourd’hui, ces progrès ont fait de la Côte d’Ivoire le troisième transformateur mondial du cajou et le deuxième fournisseur d’amandes sur le marché international. C’est d’ailleurs à juste titre que ces performances ont été saluées et prises comme modèle de développement de la filière anacarde en Afrique. Au cours de cette importante conférence qui s’est tenue, du 17 au 19 septembre 2024, les participants ont passé en revue les politiques et les mécanismes d’actions des gouvernements africains pour la transformation durable de cette spéculation devenue aujourd’hui essentielle dans leur économie. Aussi, la conférence a noté les nombreux défis qui restent à relever pour rendre les unités de transformation aussi compétitives que celles des pays asiatiques. Des efforts sont surtout à fournir en matière de durabilité et de traçabilité pour conformer les industries africaines du cajou aux nouvelles directives de l’Union Européenne sur cette question, qui rentrent en vigueur en 2030.
Il est à noter que cette conférence a été organisée en partenariat avec l’Interprofession de la filière anacarde du Bénin, sous les auspices du ministère béninois du Commerce et de l’Industrie. Au terme de la conférence qui avait pour thème « Bâtir les capacités pour une industrie africaine durable du Cajou – faisons-nous un impact ? », les participants auront droit à une visite, le 20 septembre, de la zone industrielle ARISE GLO DJIGNE, qui traduit la volonté du gouvernement du Bénin de donner un coup d’accélérateur à la transformation de l’anacarde dans ce pays.
