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lundi 16 septembre 2024
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Yves Arsène Kouakou, Commissaire général du Mila:« Nous voulions réunir tous les acteurs du secteur des arts »

Le Meeting International du Livre et des Arts Associés (Mila) est un festival littéraire ivoirien qui se tient annuellement, depuis 2017, à l’initiative de l’association culturelle Qoiqoo. Cet espace de rencontres et de connexion entre les acteurs de l’industrie culturelle et créative a permis de promouvoir la création littéraire et artistique. Le Commissaire général du MILA, Yves Arsène Kouakou, nous parle des acquis, défis et innovations de l’événement.

 Le TamTam Parleur : Peut-on connaître le but du MILA et son originalité ?

Yves Arsène Kouakou :  L’absence d’espace de rencontres et de connexions entre les acteurs de la chaîne du livre et des autres arts gravitant autour du livre a motivé la création du MILA. Son originalité est qu’il réunit sur la même scène le livre et le cinéma, la bande dessinée, le conte, le slam et bien d’autres arts. Nous voulions réunir tous les acteurs du secteur des arts pour parler et montrer un visage positif de notre milieu sur un continent où les arts sont marginalisés. 

Pour la septième édition, quelles sont les innovations ? 

La septième édition du MILA se tiendra à Grand Bassam, en octobre 2024, avec pour pays invité d’honneur le Congo Brazzaville, et en collaboration avec le ministère de la Culture et de la Francophonie et la Communauté Abel. Nous prévoyons de mettre en avant le potentiel touristique de Grand-Bassam. En soirée, la population pourra vivre un autre moment avec des afterworks. Des ateliers de formation sont prévus pour les acteurs culturels, éditeurs et écrivains.

Parlez-nous de l’évolution du festival, de ses acquis et ses défis, après sept années d’existence. 

En 2017, la première édition du MILA s’est déroulée dans un collège, sans un invité étranger et avec les moyens du bord. En 2023, c’était une vingtaine d’invités en provenance de douze (12) pays d’Afrique et d’Europe qui avait pris part au MILA. En six (6) éditions, le MILA a servi de modèle de création à plusieurs festivals en Guinée, au Bénin, au Gabon et dans d’autres pays. Nous avons permis des connexions entre la Côte d’Ivoire culturelle et d’autres Etats ; nous avons révélé et consacré à travers le prix MILA du livre francophone des écrivains comme Armel Oyama du Gabon, Alvie Mouzita du Congo et Véronique Kouassi de la Côte d’Ivoire qui sont aujourd’hui des voix émergentes de la littérature africaine d’expression francophone. Le MILA peut se targuer d’avoir un bilan positif pour avoir reçu en 2023 le 3e Prix National d’Excellence du président de la République pour la littérature. Le MILA est en perpétuelle croissance et notre défi majeur est l’absence de mécènes solides, de sponsoring et autres qui nous limitent.

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