Enrôlement dans l’Armée: Ces jeunes Ivoiriennes qui bousculent les habitudes

Certains métiers ont été présentés pendant longtemps comme la chasse-gardée des hommes. Issa Sangaré Yeresso se félicite du changement de mentalité observé chez des jeunes filles engagées dans des corps d’élite de l’armée et la police ivoiriennes.

HONNEUR AUX FEMMES DIGNES !Nos mamans étaient dignes à plus d’un titre: Elles n’ont jamais réclamé l’égalité des sexes. Et pourtant, elles étaient dans les tâches, supérieures aux hommes. Elles accomplissaient les tâches champêtres, domestiques, les devoirs conjugaux, nous portaient neuf mois dans leurs ventres (sans in vitro, éprouvettes, couveuses ). Elles nous pouponnaient ; même adultes, nous sommes leurs préoccupations, leurs soucis . Elles vivent dans la dignité. Au contraire, tout le contraire des jeunes filles de l’époque actuelle. Le contraire, dis-je, de la majorité des femmes qui fuient les contraintes du foyer, à tue-tête exigent, par singerie, mimétisme, immaturité, une égalité éhontée sans fondement. Ces femmes-là ne se respectent pas, ne respectent ni leurs corps ni leurs âmes, encore moins leurs dignité. Elles se vendent à tous va. Comment réclamer l’égalité des sexes tout en exigeant d’être financièrement entretenues par des « sugar daddy», de n’être que des partisanes du moindre effort ? De ne pas partager les charges ? Et de vivre sans gêne, dans la facilité ? Une nouvelle génération de filles ivoiriennes a dignement choisi le chemin de l’honneur : être légalement, matériellement, intellectuellement et physiquement égale aux hommes. Elles ont choisi de servir le drapeau, la patrie et la famille. Conscientes du risque du métier, elles ont opté pour les corps des commandos des Forces Armées. Elles refusent la paresse, la facilité, l’oisiveté et la démagogie. C’est ça la vraie égalité des sexes. Les femmes commandos dans toutes les branches des Forces Armées de Côte d’Ivoire forcent notre admiration et le respect de tous. Elles font exactement les mêmes choses que leurs frères d’armes . Elles refusent la prostitution physique , morale et l’escroquerie intellectuelle, sous toutes les formes. Honneur aux femmes commandos d’élites. Tout l’honneur revient aux autorités ivoiriennes. Les faits sont sacrés ; les commentaires sont libres.