Le Conseil du coton, de l’anacarde et du karité attend au moins 2000 producteurs de ces filières au cours de la 2ᵉ édition des Journées nationales du producteur (JNPCA), prévue les 23 et 24 janvier 2026 à Yamoussoukro. Une deuxième édition dont l’objectif sera de renforcer la résilience et la compétitivité des trois filières, en misant sur l’innovation, la qualité et la professionnalisation.
Ce sont au total près de 5000 participants, dont 2000 producteurs et 3000 visiteurs, qui sont attendusà la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro, les 23 et 24 janvier 2026 prochains, à la 2ᵉ éditiondes Journées nationales du producteur. C’est l’annonce faite par Mamadou Berté, directeur général du Conseil du coton, de l’anacarde et du karité, au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue, le lundi 24 novembre dernier. Selon le Directeur général, l’édition 2026 s’annonce tout aussi enrichie : « Elle sera marquée par la remise de vingt-neuf prix, dont treizepour la filière anacarde, neuf pour la filière coton, cinq pour la filière karité et deux prix dédiés à l’écologie. »
Yamoussoukro pour se rapprocher des producteurs
Pour Mamadou Berté, si la première édition des JNPCA a donné la mesure d’un événement qui compte désormais dans le paysage agricole national, cette deuxième édition se rapprochera un peu plus des zones de production avec le choix de la ville de Yamoussoukro qui abrite d’ailleurs le Centre d’innovation et de technologies de l’anacarde. Cette usine-école made in Côte d’Ivoire traite annuellement 6 mille tonnes de cajou et emploie 390 personnes dont 70 % de femmes. Pour cette édition, le duo coton-anacarde sera rejoint par le karité.
Une édition officiellement élargie à la filière karité
Dans son exposé liminaire, le Directeur général a rappelé que l’édition 2026 des JNPCA s’élargira officiellement à la filière karité, désormais régulée par le Conseil du coton et de l’anacarde, à la suite de l’ordonnance nᵒ 2025-259 du 23 avril 2025, signée par le Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara. Cette intégration renforce la cohérence des filières agricoles sous régulation et souligne l’importance socio-économique du karité, filière portée par des milliers de femmes rurales et dont la campagne 2025 a été lancée le 20 août dernier avec le prix du kilo d’amandes de karité bien séchées et bien triées ne comportant aucune matière étrangère fixé à 250 francs CFA. S’agissant de la filière anacarde, le Directeur général du Conseil du coton, de l’anacarde et du karité a souligné les résultats encourageant de la campagne de commercialisation, avec une production de 1 052 500 tonnes de noix de cajou.
