La région du Béré a enregistré la plus forte commercialisation de cajou, avec 211 000 tonnes en 2025. Cette performance fait de cette région de 13 300 km², la première région productrice de noix de cajou de plus de cinq années. C’est ce qu’a rapporté le directeur de la commercialisation du Conseil du coton, de l’anacarde et du karité, Koné Gabésongon, lors de la présentation du bilan de la commercialisation de la campagne 2025.
De 188 000 tonnes en 2024, la région du Béré couvrant les départements Kounahiri, Dianra, Mankono, est passée à 211 000 tonnes en 2025. Soit une augmentation de 23 000 tonnes. Cette région consolide ainsi sa place de leader de la production de noix de cajou au plan national, qui représente à elle seule près de 14 %. La satisfaction du travail abattu par les 40 000 producteurs de cette région vient du fait qu’elle allie quantité et qualité. Selon les experts du secteur, la mise en application des techniques culturales a permis à la région du Béré d’obtenir de très bons résultats avec un indice de qualité excellent qui se situe entre 49 et 50. L’indice le plus excellent étant à 55. La montée en puissance de la production de la région du Béré a porté la production nationale au-delà des prévisions.
Une production au-delà des prévisions
1 500 000 tonnes de noix de cajou. C’est la quantité de production commercialisée et annoncée par le ministre de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, le mercredi 13 août 2025 à Yamoussoukro, à l’occasion d’une session du bilan de la commercialisation de l’anacarde pour cette année 2025. Cette production au cours de la campagne 2025 non encore clôturée est au-delà de la prévision de 1 150 000 tonnes que visait le gouvernement ivoirien. Pour le ministre Adjoumani, c’est un record jamais égalé. Le directeur de la commercialisation du Conseil du coton et de l’anacarde a donné un peu plus de détails en expliquant que comparé à l’année 2024, c’est plus de 55 % d’augmentation. Pour cette campagne 2025, les usiniers ont capté 664 439 tonnes, soit près du double comparé à l’année 2024. Quant aux exportateurs, ils ont enregistré 796 061 tonnes. Selon les acteurs du secteur, ces performances économiques sont le fruit d’une politique rigoureuse que le gouvernement ivoirien veut aussi appliquer au secteur du karité qui relève désormais du Conseil du coton et de l’anacarde. Ainsi, pour le démarrage de la commercialisation du karité prévu, ce lundi 18 août 2025, le prix bord champ d’amandes bien séchées et triées a été fixé à 250 francs le kilo. Ce sont 152 000 productrices qui sont concernées par cette campagne que vient de lancer officiellement le ministre de l’Agriculture du Développement rural et des Productions vivrières.