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mercredi 23 octobre 2024
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Entrepreneuriat : Dans l’univers du make-up

Investir et s’investir aujourd’hui dans le make-up, un maquillage à la mode, permet de gagner sa vie. Cette activité esthétique est pratiquée par de nombreux jeunes gens pour réussir leur insertion socio-professionnelle.

Larissa Bessela est maquilleuse professionnelle depuis 2014. C’est à l’issue de deux formations dans le domaine de l’esthétique en Côte d’Ivoire et au Maroc qu’elle obtient ses diplômes et commence à s’intéresser au maquillage. Pour elle, le maquillage est devenu aujourd’hui l’atout beauté idéal des femmes. « Il ne s’agit plus seulement de se poudrer le visage, de mettre un crayon et d’appliquer du rouge à lèvres. C’est tout un mécanisme qui est mis en place. Chaque produit doit être adapté au type de peau qu’on rencontre », détaille Larissa. La jeune entrepreneure a formé de nombreux jeunes qui y trouvent leur compte aujourd’hui. Son objectif étant de mettre en place un centre de formation en esthétique.

Le make-up, une technique esthétique qui promet

A l’instar d’autres secteurs d’activité, celui du make-up est semé d’embûches. Même si, à force de travail, l’on arrive à y tirer son épignle du jeu et d’en vivre. Larissa a pu financer l’ouverture de son entreprise de produits cosmétiques, intégralement, grâce à ses revenus dans la pratique du make-up. « Pour une mariée par exemple, les séances de maquillage vont de 35.000 FCFA à 60.000 FCFA », dévoile-t-elle.

Si Nicole Mouna Yacré affirme que le make-up nourrit effectivement celui qui s’y adonne, sa décision d’en faire un véritable métier de maquilleuse est partie des conseils d’une amie. Contrairement à Larissa, Nicole s’est lancée dans le make-up sans formation particulière. Au début, elle avait décidé de faire du maquillage juste pour la distraction. « Mon amie, qui appréciait ce que je faisais, m’a mise en contact avec des gens que je maquillais, moyennant de l’argent », explique Nicole. Rassurée par son talent et complimentée par ses clientes, Nicole commence à prendre cette activité avec beaucoup de sérieux. Elle ne regrettera pas sa décision. « Mes prix vont de 5.000 FCFA à 150.000FCFA. Pour un maquillage assez simple ou en groupe, les prestations se font à 5000 FCFA par personne », indique-t-elle. Avant de poursuivre : « Grâce au make-up, j’ai pu m’offrir du matériel de qualité. J’ai également pu financer mon commerce de chaussures et d’accessoires féminins ».

Un métier qui n’intéresse pas que les femmes

Si traditionnellement le secteur du maquillage est dévolu aux femmes, il n’est pas rare d’y trouver des hommes. Bernard N’Dri est spécialisé en coiffure dames à la base. C’est sur les réseaux sociaux qu’il fait la connaissance de Larissa. Il s’intéresse tout de suite à son travail et deviendra, au fil du temps et à la fréquence de leurs rencontres régulières, un de ses disciples. Initié à la tendance make-up, il se passionne pour l’activité. Bien qu’il soit un homme, il ne s’est pas laissé influencer par les mauvaises langues, qui ont maintes fois tenté de le persuader d’abandonner ce métier que l’on dit réservé aux femmes. « Il n’y a aucun métier sur terre qui est réservé à un seul sexe. Les hommes peuvent aussi maquiller et j’en suis un exemple palpable », se félicite-t-il, avec un brin de fierté.

Fanta FOFANA

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