La confrontation en 8ès de finale entre les équipes nationales du Burkina Faso et du Mali est mal vécue par des Maliens et des Burkinabè. Sur les réseaux sociaux, beaucoup parmi les citoyens de ces deux pays expriment leur embarras car ils ne souhaitaient pas voir leurs équipes s’affronter et s’éliminer entre elles, à ce stade de la compétition.
Ces citoyens ne cachent pas leur désolation, étant convaincus que Burkinabè et Maliens sont liés désormais par un même destin au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et qu’il n’était pas souhaitable qu’ils soient opposés. Malheureusement, cette rencontre verra une équipe battre une autre, sans tenir compte de la nature des liens entre leurs peuples. De nombreux observateurs titillant les Maliens et les Burkinabè qualifient la situation d’ironie du sort.
L’AES qui a été créée par les régimes militaires de transition du Burkina Faso, du Mali et du Niger est une organisation qui essaie de tenir tête à la CEDEAO dans l’affirmation de principes, en la taxant d’instrument de l’impérialisme français en Afrique de l’Ouest.
L’opposition entre les Aigles du Mali et les Etalons du Burkina Faso se jouera, le 30 janvier prochain, au stade Charles Konan Banny, situé dans la ville de Yamoussoukro, à 230 km d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire.
