Le volet accueil n’a pas été négligé dans l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023. Plusieurs infrastructures hôtelières de qualité – dans les villes hôtes des rencontres – vont accueillir les délégations étrangères.
Avec deux stades, Abidjan, la capitale économique ivoirienne compte une quarantaine d’établissements hôteliers de haut standing dont trois classés 5 étoiles. Des dizaines de résidences de luxe viennent compléter l’offre, pour un total de plus de 4.000 chambres. « Ce dispositif hôtelier est bien réparti sur l’ensemble de la ville. Dans la périphérie d’Abidjan, des sites balnéaires offrent des kilomètres de plages, propices à la détente et à l’évasion », fait remarquer le service de communication du Comité d’Organisation de la CAN (COCAN).
Déjà ville hôte de la CAN 1984 avec Abidjan, Bouaké a un important réseau hôtelier qui comprend plusieurs établissements de bon standing. Ces établissements offrent des cadres confortables et chaleureux. « La création de Cités CAN augmentera sensiblement sa capacité d’accueil », informe le COCAN.
Située respectivement à 207 km du Mali et 242 km du Burkina Faso, Korhogo va accueillir, pour la première fois, des matches de la CAN. La ville compte plusieurs complexes hôteliers qui pourront accueillir les participants à cette fête du football continental.
Réputée pour ses infrastructures scolaires et universitaires ultramodernes, Yamoussoukro, est également une cité touristique et culturelle. Outre la plus grande église du monde – la Basilique Notre-Dame de la Paix – la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, le lac aux caïmans et un parcours de golf de classe mondiale, la ville dispose de réceptifs hôteliers de qualité dont les célèbres Hôtel Président et Hôtel des Parlementaires.
Tout comme Yamoussoukro, la ville de San Pedro est une cité touristique dont les belles plages attirent les visiteurs du monde entier. Avec le deuxième port du pays, ses hôtels situés en bordure de mer seront appréciés par les participants qui viendront des quatre coins du continent. « Les cités CAN viendront compléter ce dispositif déjà existant », assure le COCAN.
M’Bah Aboubakar
